Cooking the Tarte Tatin

Bonne gamine que je suis, me voilà lancée dans la préparation d'une tarte tatin en ce dimanche après-midi humide d'automne.



Epluchage de omenaa (vous avez bien compris qu'il s'agissait de pommes... et le double a, c'est pour le partitif... enfin si j'ai bien compris...), caramélisage dans moule, mise en place des pommes...


Arrive l'épreuve tant attendue du déballage de paquet de pâte toute prête... que nous avions choisie en nous fiant à l'illustration du paquet : une belle tarte nous suggérant l'idée d'une pâte feuilletée ou brisée... Sauf que ce paquet a été acheté la semaine dernière : avant la leçon sur les aliments avec Doris (qui d'ailleurs n'est pas plus finlandaise que moi... le mythe de la concentration extraordinaire de belles finlandaises blondes aux yeux bleus tombent une fois de plus, mais je laisserai Iann être plus objectif que moi sur ce sujet...)

Revenons-en à notre gourmandise... J'en étais donc à ouvrir le paquet : une drôle d'odeur vient à mes narines... une étrange couleur de pâte fait son apparition aussi... Et là, je lis le paquet : comprenez plutôt que j'y déchiffre un seul mot parmi tant d'autres : peruna qui veut dire pomme de terre... Oups...

Ça va pas être possible...une tarte Tatin à la patate...
Résultat : paquet qui pue destination poubelle et pommes caramélisées au menu pour le dessert de ce soir...

Pour celles et ceux qui me diront que j'aurai pu faire une pâte maison (je sens d'avance les remarques affluer), je leur répondrai que dans la vie il y a des priorités et celle-là ne fait pas partie des miennes...